
Les généralistes enseignants soutiennent la mobilisation des jeunes contre la régulation de l'installation
Le syndicat des enseignants de médecine générale (SNEMG) "soutient sans réserve le mouvement de contestation des étudiants et jeunes médecins en MG contre [la proposition] de loi Garot", indique-t-il dans un communiqué.

"Cette loi démagogique, si elle est adoptée, ne répondra pas aux besoins de santé de la population. Elle aggravera une situation déjà très difficile sur plus de 90% du territoire national en plombant l’attractivité du métier", dénonce le SNEMG, dans un communiqué diffusé ce mardi 22 avril. Le syndicat d'enseignants en médecine générale rappelle que la pénurie de médecins est le fruit de "restrictions budgétaires depuis les années 90 qui ont conduit les politiques de l’époque à maintenir un numerus clausus outrageusement bas alors que déjà, les signaux d’alerte existaient".
Plutôt que de réguler l'installation des médecins, le SNEMG propose "de se tourner vers l’avenir en mobilisant toutes les forces de ce pays (ministères, assemblées, collectivités territoriales) dans la mise en œuvre du déploiement des docteurs juniors en MG: recrutement et formation des Pamsu, structures d’accueil (cabinets et logements), postes d’enseignants titulaires et associés, postes d’administratifs dans les facultés."
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François Pl
Non
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En attendant, les étudiants et jeunes médecins appellent à une grève illimitée à partir du 28 avril prochain contre la proposition de loi Garot. Un mouvement soutenu par le SNEMG et les représentants des praticiens "seniors", qui se sont toutefois montrés assez flous sur leur degré d'implication dans ce mouvement.
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