Pour faire face à la recrudescence de la coqueluche, les labos veulent pouvoir faire plus de tests PCR
Le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) exhorte les autorités à rétablir l'autorisation pour les techniciens de laboratoire de réaliser des prélèvements nasopharyngés.
D'après le dernier bilan de Santé publique France, daté du 2 juin dernier, le nombre de cas de coqueluche enregistrés depuis le début de l'année était déjà cinq fois supérieur à celui de l'année 2023. Une recrudescence qui se traduit par une "demande grandissante" de tests PCR dans les laboratoires de biologie médicale. Toujours d'après Santé publique France, les laboratoires Cerba et Eurofins ont réalisé en mai plus de 15 000 tests, soit cinq fois plus qu'en mars ; 27,5% d'entre eux se sont révélés positifs.
Pour faire face à cette "situation sanitaire préoccupante" et aux "besoins diagnostics urgents", le SNMB "exhorte", dans un communiqué diffusé lundi 24 juin, les autorités à "rétablir l'autorisation pour les techniciens de laboratoire médical de réaliser des prélèvements nasopharyngés pour les tests PCR". "Une mesure temporaire déjà mise en place durant la pandémie de Covid-19", rappelle le syndicat.
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