Plus de 3000 IPA diplômées en France, "la formation attire de plus en plus"
Les infirmières en pratique avancée (IPA) en formation sont de plus en plus nombreuses, selon un dernier état des lieux de l'Unipa, publié lundi 9 décembre. Depuis 2019, plus de 3 000 IPA ont été diplômées.
En six ans, 3 080 infirmières en pratique avancée (IPA) ont été formées. C'est ce que révèle un récent état des lieux 2024-2025 de l'UNIPA sur les infirmières étudiantes en pratique avancée (IEPA). En décembre 2024, les 33 universités accréditées en France comptaient ainsi 1 934 IEPA. Selon le syndicat, le formation IPA "continue d'attirer de plus en plus d'étudiants". Ces six dernières années, le nombre d'IEPA en première année a augmenté, en effet, de manière constante, passant de 634 en 2020 à 986 en 2025, soit une hausse de 55,5%.
Cet état des lieux révèle, par ailleurs, que la mention PCS (pathologies chroniques stabilisées, prévention et polypathologies courantes en soins primaires) est la plus attractive ; elle représente plus de la moitié des IEPA. Elle est suivie par la mention PSM (Psychiatrie et santé mentale) (19,7% des IEPA en 2024), puis celle urgences (10,5%).
La persistance de freins
Par ailleurs, cette enquête révèle une offre universitaire "homogène" et "en constante progression" en métropole comme en Outre-mer. De plus, la mention urgences connait un lancement "prometteur", avec des effectifs qui sont passés "de 0,64% en 2020 à 10,5% en 2024", "ce qui traduit des besoins en santé à pourvoir dans les services d’urgences hospitaliers", peut-on lire.
Derrière ces chiffres encourageants, quelques freins apparaissent toutefois. "Malgré une croissance des effectifs étudiants, les objectifs gouvernementaux ne seront toujours pas atteints en 2025", pointe notamment l'Unipa. En outre, la baisse du nombre d'IEPA en mention PSM est, selon le syndicat de la profession, en "totale discordance" avec la volonté gouvernementale – portée par l'ancien Premier ministre Michel Barnier – de faire de ces sujets la grande cause nationale de 2025 et la feuille de route nationale du plan Santé mentale 2018-2026.
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