Généraliste, dentiste ou kinés, ils acceptent d’être payés en monnaie locale
Depuis le 15 juin 2020, les habitants de Loire-Atlantique ont la possibilité de payer certains de leurs biens et services en monekos, une monnaie « locale complémentaire citoyenne » s’inscrivant dans le cadre de la loi de l’Économie Sociale et Solidaire du 31 juillet 2014. « Echangée contre des euros, à parité fixe de 1 pour 1, elle circule actuellement sous format numérique et sous forme de coupons-billets » (dont un billet de 44 monekos !), présente l’association sur son site internet. Concrètement, les particuliers échangent leurs euros contre des monekos qu’ils utilisent chez les commerçants, artisans et professionnels libéraux du réseau. A leur tour, ces derniers peuvent payer certaines de leurs factures en monekos ou régler leurs achats personnels avec cette monnaie, alimentant un « cercle économique vertueux » favorisant la consommation locale et responsable. En parallèle, les euros échangés en monekos « sont déposés sur des fonds de garantie dans deux banques éthiques partenaires », La Nef et le Crédit Coopératif, participant au soutien de « projets locaux et responsables ». Au 31 janvier 2021, 1.700 particuliers utilisaient les monekos auprès de 88 professionnels du réseau, parmi lesquels se trouvent quelques professionnels de santé : deux masseurs-kinésithérapeutes, une chirurgienne-dentiste et une médecin généraliste, le Dr Marion Fabre-Martinez, installée à La Bernerie-en-Retz. Tous adhèrent à une « charte de valeurs » et « intègrent des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités ».
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