“Retrait définitif du mandat de chef de service : la peur va enfin changer de camp !”, salue l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) dans un communiqué publié ce mercredi 7 juin. Il y a un an, le syndicat, alerté par des internes en stage dans le service d’anesthésie-réanimation du CHU de Brest, s’est battu pour l’ouverture d’une enquête administrative pour des faits de harcèlement moral professionnel.
“Cette dernière a mis en lumière les faits reprochés à ce chef de service et conclut à un retrait définitif du mandat de chef de service du professeur” le 2 février dernier après une suspension, rappelle l’Isni. La direction aurait même décidé d’initier les démarches pour recruter un nouveau chef de service, salue encore la structure.
“Déterminée à faire cesser ces agissements où qu’ils se produisent, l’Isni poursuit son action par le dépôt d’une plainte au pénal pour harcèlement moral sur 16 victimes”, écrit sa présidente, Olivia Fraigneau. Une plainte qui sera complétée par une seconde, ordinale, et qui a entraîné l’ouverture d’une enquête de police.
“Rappelons que le premier facteur de risque d'événements indésirables sur les patients est le stress des professionnels de santé. Il est donc indispensable que ce service retrouve sa sérénité”, conclut la présidente de l’Isni, s’engageant à rester vigilante à ce que cet événement ne produise pas “d’impact négatif sur les carrières des victimes”.
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