Sa moyenne de 16/20 ne suffira pas à lui permettre d’accéder aux études de médecine ou d’odontologie qu’elle visait pourtant… Alicia, étudiante à l’Université de Bretagne Ouest, vient de découvrir qu’elle avait été recalée de deuxième année à cause d’un résultat éliminatoire en sport.
Depuis la fin de la Paces, les candidats doivent passer par une Pass, qui correspond à une majeure santé avec une mineure du choix de l’étudiant ; ou une LAS correspondant à une majeure du choix de l’étudiant avec une mineure santé. Alicia, elle, avait choisi de se lancer après le bac dans une Pass option sport (Staps).
Au printemps, elle manque les examens de sport. Elle récolte ainsi un zéro en course d’orientation et en saut de haies, malgré un certificat médical rapporte Ouest-France. Elle obtient ensuite 5,72/20 aux épreuves de théorie. La moyenne de ses deux notes sera éliminatoire… mais elle le découvre seulement quelques semaines plus tard.
Sur le site internet de son université, il est en effet indiqué que pour “l’admission aux formations de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie (MMOP/K), la mineure est validante pour la sélection”. “En cas de note inférieure à 10/20 en première session à cette UE d’enseignement disciplinaire, l’étudiant ne peut pas être admis”, est-il aussi écrit.
Une règle liée à la réforme du premier cycle des études de santé, voulue notamment pour “diversifier les profils”. Mais Alicia, elle, est écœurée. “Personne ne m’avait prévenue avant, pas même le prof de sport qui n’était pas au courant. Je suis la première à faire des études de médecine dans ma famille. J’ai travaillé seule, sans aide extérieure ni cours privés”, dénonce-t-elle auprès de nos confrères, alors que ses résultats de majeure sont excellents.
Seule option pour Alicia : poursuivre ses études dans la discipline de sa mineure, soit en Staps, puisque le redoublement n’est plus autorisé. “Même si j’avais la possibilité de le faire, je ne sais pas si j’aurais encore l’énergie de me lever tous les jours à 6 h pour travailler mon concours comme je l’ai fait cette année”, lâche-t-elle.
[avec Ouest France]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus