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Présence en cours, témoignages… Comment les patients vont participer aux études de médecine

Les modalités de participation des patients aux études de médecine ont été précisées dans un arrêté, paru le 5 février au Journal officiel.

10/02/2025 Par Chloé Subileau
Patients
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La place des patients dans le cursus des étudiants en médecine est désormais précisée. Un arrêté paru au Journal officiel le 5 février est, en effet, venu encadrer les modalités d'intégration de ces patients dans "les formations pratiques et théoriques" des carabins. En janvier 2024, un comité, piloté par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS), avait publié un rapport sur cette évolution ; 23 recommandations avaient été dégagées. L'arrêté nouvellement publié s'inscrit dans la suite de ce rapport. 

 

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1) Une statistique. Environs 60 000 généralistes libéraux en France pour 101 départements donc 600 par département. Une dizaine de... Lire plus

Le texte précise ainsi que "la formation pratique et théorique peut faire appel à la participation de patients, en binôme avec un personnel enseignant". Leur intégration peut se faire lors de cours magistraux, d'enseignements dirigés, de témoignages, d'analyses de pratique, d'entretiens interprofessionnels, de simulations, ainsi que dans le cadre des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos).  

Une participation limitée à certains sujets

"Les interventions des patients peuvent également s'inscrire dans le cadre des stages en accord avec le responsable de l'entité agréée comme terrain de stage", peut-on lire.  

"Les patients peuvent [aussi] participer à la conception de situations cliniques pour les examens cliniques objectifs et structurés, organisés par les universités", indique l'arrêté. Ils peuvent, en outre, participer à la construction d'enseignements, à leur animation et au contrôle des connaissances et des compétences des étudiants.  

Toutefois, les sujets sur lesquels les patients sont autorisés à participer à la formation se limitent à ceux sur "l'annonce diagnostique", "la relation médecin-malade", "l'éducation thérapeutique du patient", "le suivi des maladies chroniques", "la fin de vie" et "les dommages associés aux soins", précise le texte. 

Photo de profil de Georges Fichet
5,6 k points
Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 29 jours
Ils vont avoir du mal à faire appelle à des anciens malades en fin de vie pour témoigner ! Trêve de plaisanterie, ce peut être une très bonne chose, car en matière de cancérologie par exemple, il faud
Photo de profil de Laurence C
976 points
Débatteur Passionné
Autre spécialité médicale
il y a 26 jours
Et Une réforme des études de médecine de plus, Une ! Alors on apprend le toucher rectal dans un mannequin en plastique, on passe des examens majeurs pour l'avenir (ECOS) sur des malades-acteurs mais
Photo de profil de Francois Lhuisset
1 k points
Débatteur Passionné
il y a 28 jours
Si on choisit de bons sujets, on trouvera que certains patients, rompus à traiter leur pathologie, connaissent mieux leur sujet que leur généraliste... Donc une expérience de vie et d'humilité pour de
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