Des groupes de travail ont été constitués à l’appel du ministère de l’Enseignement supérieur pour tirer les leçons de la mise en place de la réforme du premier cycle des études de santé. Une promotion “sacrifiée”, une année de “couacs” et de graves dysfonctionnements… Depuis septembre, élus étudiants, étudiants, députés, sénateurs ou parents d’élèves n’ont pas de mots assez forts pour pointer du doigt la mise en place “catastrophique” de la réforme du premier cycle des études de santé (R1C). Erreurs de communication, défaut d’anticipation, réforme mal mise en œuvre, trop rapide, règles changées en cours d’année, recours qui se sont multipliés… Les reproches visant la R1C sont, en effet, nombreux. En réaction, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé, le 2 juin dernier, un vrai “plan d’action pour la mise en place de la réforme”, passant notamment par des moyens supplémentaires et plus de “souplesse dans la répartition des Pass/LAS”. Mais pour l’instant, les textes réglementaires devant acter ces décisions ne sont toujours pas sortis.
Face au chaos ambiant et après avoir déjà dépêché un comité national de suivi, une mission d’inspection générale, un émissaire ministériel, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de lancer un séminaire national pour “tirer les enseignements de la mise en place” de la R1C. Cinq groupes de travail ont ainsi été constitués, placés sous la houlette de l’nspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. Ils seront chargés d’étudier la réforme. Leurs conclusions et pistes d’amélioration seront rendues le 12 juillet. [avec le Monde]
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