Une quinzaine d’universités contraintes d'accueillir plus de Pass/LAS en deuxième année par le Conseil d’État 

09/07/2021
Le Conseil d’État a imposé à quinze universités de prendre leurs dispositions afin d'accueillir au moins 20% d’étudiants en Pass/LAS supplémentaires par rapport aux effectifs de l’année 2020-2021.  

 

Aix-Marseille, Antilles, Bordeaux, Bourgogne, Caen-Normandie, Clermont-Auvergne, Lille-II, Lorraine, Montpellier, Poitiers, Rouen-Normandie, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse-III et Tours… Au total, quinze universités viennent de se voir imposer par le Conseil d’Etat de nouveaux quotas pour les promotions Pass/LAS de l’an prochain.  

Dans sa décision publiée jeudi 8 juillet, le Conseil d’État demande ainsi aux universités de s’organiser afin d’ouvrir un nombre de places en deuxième année d’au moins 20% supérieur à l’année 2020-2021. Il donne raison, en cela, aux collectifs locaux de parents qui militent contre la réforme depuis plusieurs mois.  

 

 

“La répartition des places en deuxième année a été faite, de manière générale, à l’avantage des étudiants issus de l’ancien système, les Paces”, a estimé la haute juridiction administrative, ajoutant que les Paces redoublants représentant environ 30% des effectifs de première année, “l’arrêté attaqué leur réserve environ 48 % des places en deuxième année”. Le Conseil d’État pointe ainsi le nombre de nouvelles places créées par les universités, “sensiblement en dessous” de l’objectif d’une augmentation de 20% voulu par la réforme.  

Les nouvelles places ouvertes devraient être attribuées par ordre de mérite aux étudiants de Pass et de LAS confondus. “Si cela est nécessaire, les jurys d’admission en deuxième année devront délibérer à nouveau afin de compléter les listes principales d’admission et, le cas échéant, les listes complémentaires”, précise le Conseil d’État dans son avis, affirmant qu’il ne fallait “pas revenir sur les listes d’admissions”. Ainsi, l’admission des Paces résiduels en deuxième année ne sera pas remise en question.  

[avec Le Monde]  

 

 

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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