DMLA : une fiche mémo de la HAS précise les modalités du repérage précoce
En effet, la DMLA est une pathologie très fréquente, puisque, si elle concerne 8% de la population totale, elle touche 25 à 30% des personnes de plus de 75 ans. Avec un risque de handicap visuel important. Pourtant, lorsqu’elle est prise en charge précocement, des traitements peuvent permettre d’en limiter l’évolution.
Pour une prise en charge optimale, il est tout d’abord nécessaire de surveiller principalement les personnes ayant des facteurs de risque, c’est -à-dire celles ayant des antécédents familiaux, les personnes obèses, ou ayant un régime alimentaire pauvre en oméga 3 ou riche en graisses saturées, et les sujets fumeurs. Le dépistage doit être réalisé chez les plus de 50 ans présentant un ou plusieurs de ces facteurs de risque. Cela peut être une simple auto-surveillance régulière, qui se pratique à l’aide d’outils d’auto-évaluation facilement accessibles via internet, la grille d’Amsler. Elle permet au patient de détecter une déformation des lignes ou un scotome. La surveillance peut aussi être réalisée chez un ophtalmologiste tous les 1 à 2 ans.
En cas de signe évocateur, des examens ophtalmologiques complémentaires seront effectués (examen approfondi du fond d’œil, tomographie par cohérence optique ou OCT, voire une angiographie). La fiche mémo, qui s’adresse à la fois aux médecins généralistes, aux gériatres et aux ophtalmologistes rappelle les indications de ces examens.
Il existe plusieurs formes de DMLA, avec des traitements différents. Dans tous les cas, l’arrêt du tabac devra être conseillé. Et en cas de déficience visuelle, une rééducation peut être proposée. La prise en charge est pluridisciplinaire (ophtalmologiste, médecin traitant, orthoptiste, opticien, et, selon les cas, ergothérapeute, rééducateur en locomotion et en activité de vie journalière, psychiatre, psychologue, psychomotricien, assistante sociale et associations de patients).
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