Agnès Buzyn refuse de se rendre aux convocations de la Cour de justice de la République
Poursuivie depuis le 10 septembre 2021 pour "mise en danger de la vie d’autrui", Agnès Buzyn avait vu la Cour de cassation annuler cette mise en examen. L’ex-ministre de la Santé reste cependant témoin assistée dans la procédure et a indiqué qu’elle refusait de se rendre aux nouvelles convocations de la Cour de justice de la République.
Après avoir été interrogée par les juges à plus de 20 reprises, elle leur a indiqué lors de sa dernière audition le 28 février qu’elle mettait elle-même fin à l’interrogatoire et qu’elle ne répondrait plus à leurs questions.
De fait, elle ne s’est pas présentée aux auditions prévues les 20 et 27 mars dernier. Ses avocats rappellent que "jusqu’à ce jour, Mme Buzyn a systématiquement déféré aux convocations de [leur] commission, et répondu aux très nombreuses questions qui lui ont été posées. Elle a désormais le sentiment, en dépit de ses vingt procès-verbaux d’interrogatoires, que ces questions ne font plus que se répéter cycliquement, sans qu’aucun élément nouveau ne vienne les motiver et sans qu’aucune des centaines de réponses ou de documents qu’elle [leur] a déjà apportés ne semble susceptible de faire cesser ce cycle".
En vertu de l’article 122 du code de procédure pénale, les juges peuvent délivrer un mandat de comparution, puis, le cas échéant, un mandat d’amener, voire, enfin, un mandat d’arrêt, à toute personne ayant refusé de se présenter à leurs convocations.
[Avec lemonde.fr]
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