Un collectif féministe de Nancy a organisé une campagne de collage choc de banderoles pour alerter sur le risque de suicide des internes à l’hôpital.
“On les oublie souvent. On ne mentionne pas les 66% d’étudiant.e.s qui présentent des symptômes anxieux, les 38% de dépression et les 24% qui ont des idées sucidaires”, dénonce le collectif “collageféminicidesnancy” sur son compte Instagram.
Pour toutes ces raisons, et parce que les internes qui se sont suicidés sont trop “facilement oubliés”, le collectif a organisé une campagne de collage volontairement choc sur les murs du CHRU de Nancy. “Les médecins sont complices parce que beaucoup pensent encore que, parce que ils/elles l’ont subi, les suivant.e.s doivent le subir aussi. Nous voulons le dénoncer”, dénonce encore le collectif sur son compte Instagram.
D’après une enquête publiée par la Fondation Jean Jaurès portant sur la santé mentale des internes datant de mai 2020, le taux de suicide des internes est de 33 pour 100.000. A titre de comparaison, celui...
de la population générale pour la même tranche d’âge (25-34 ans) est de 10,9 pour 100.000 habitants, en 2014. L’étude conclut donc qu’un interne à trois fois plus de risques, environ, de se suicider qu’un Français du même âge de la population générale.
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