Les chirurgiens appellent à ne pas déprogrammer massivement les opérations
"Le retour d'expérience du plan blanc du 13 mars dernier a montré que l'activité chirurgicale réglée pouvait s'arrêter en moins de 24 heures (…). Néanmoins les conséquences en matière de santé publique ont été lourdes, avec une augmentation de la morbidité et de la mortalité du fait d'un retard de prise en charge qui n'est pas encore résorbé à l'heure actuelle : des patients sont toujours en attente de leur intervention", soulignent les deux organisations syndicales dans un communiqué diffusé ce vendredi 25 septembre. L'UDCF et le Bloc alertent les autorités sur les "conséquences délétères" qu'aurait une nouvelle déprogrammation généralisée à l'ensemble des établissements du territoire. Ils reconnaissent néanmoins que cette mesure "peut être nécessaire ponctuellement sur un territoire particulier en fonction de sa situation sanitaire". Un communiqué qui fait suite à la décision de l'AP-HP de reporter à compter de ce week-end environ 20% des opérations programmées, en commençant par celles qui peuvent être différées "sans risque de perte de chance", afin de faire face à l'afflux de patients Covid en réanimation (de 50 début septembre à 132 mercredi). "L'enjeu des 15 prochains jours sera de ne pas devoir passer à 50% d'opérations déprogrammées", a précisé à l'AFP le directeur adjoint de l'institution parisienne, François Crémieux.
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