Enfants asthmatiques et allergiques : la rentrée, une période à risque
On constate chaque année une nette augmentation des cas chez les jeunes de moins de 15 ans lors des deux premières semaines de la rentrée, se matérialisant par une augmentation des appels et passages aux urgences et des hospitalisations. Ainsi, selon les données de SOS Médecins et du réseau Oscour (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences), en 2022, entre la semaine 35 et la semaine 36, on a observé une hausse des cas de +82% (SOS médecins), +169% (Urgences) et +33% (Hospitalisations). A cela, 3 causes principalement : l’arrêt fréquent du traitement de fond pendant les vacances, une recrudescence des épisodes d’infections virales respiratoires lors de la reprise de la vie en collectivité, et une exposition à certains allergènes à l’école et au collège. La GPFD appelle donc à une vigilance particulière pour prévenir ces risques. Il s’agit d’être "encore plus attentifs aux signaux d’alerte témoins que l’asthme n’est plus contrôlé", de s’assurer de l’observance, que ce soit un traitement de fond anti-asthmatique ou un traitement anti-allergique, et ce dès que possible avant la rentrée scolaire. Il s’agit aussi d’éviter tout risque d’exposition à des allergènes à l’école et au collège. Ce risque "est important mais encore trop mal connu, détaille la GPFD… Les jeunes doivent s’en prémunir en évitant de partager le même porte-manteau, de se frotter aux vêtements de leurs condisciples lors de bousculades dans les escaliers ou les couloirs, par exemple, deux causes de transfert des allergènes. Ceux qui utilisent les bus scolaires doivent être encore plus vigilants en raison de la présence d’acariens, de moisissures et même de traces de produits de nettoyage faute d’une bonne ventilation". Enfin, les enseignants et surtout le personnel de l’infirmerie doivent être spécifiquement informés de l’asthme/allergie de l’élève.
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