56 minutes par jour : le temps moyen qu'un enfant de deux ans passe devant un écran

13/04/2023 Par Aveline Marques
Santé publique
Santé publique France publie les résultats d'une première étude longitudinale à l'échelle nationale sur le temps d'écran des enfants âgés de 2 à 5 ans et demi. Il excède largement les recommandations.
 

Exploitant les données déclaratives de la cohorte Elfe (Etude longitudinale française depuis l'enfance), intégrant plus de 18 000 enfants nés en 2011, cette étude chiffre à 56 minutes, en moyenne, le temps quotidien passé devant un écran à 2 ans. Il s'élève à 1h20 à l'âge de 3 ans et demi et à 1h34 à l'âge de 5 ans et demi. Une part non négligeable (de 11 à 26% selon l’âge) des enfants passait plus de deux heures par jour devant les écrans, relèvent les auteurs. Dans l’ensemble, les temps d’écran étaient plus élevés chez les familles ayant des origines immigrées, ou un niveau d’études de la mère faible. À l’échelle de la population entière, les temps d’écran moyens excèdent les recommandations : ainsi, 13,7% suivaient la recommandation "pas d’écran" à 2 ans, et 49,7% suivaient la recommandation "maximum une heure par jour" à 3 ans et demi. L’étude montre que la télévision restait l’écran principal visionné par les jeunes enfants nés en 2011, bien que sa part diminue avec l’âge : 86% à 2 ans, 73% à 3.5 ans et 64% à 5.5 ans. À 5,5 ans, le temps total d’écran comprenait en moyenne 17 minutes de tablette, 7 minutes de jeux vidéo sur console, 6 minutes de smartphone et 5 minutes d’ordinateur par jour, en plus de l’heure de télévision. "Il est difficile de présager de l'évolution récente des usages chez les enfants de moins de 6 ans", écrivent les auteurs. "Les écrans portatifs comme le smartphone et la tablette s'étant fortement développés durant la décennie 2010, on pourrait s'attendre à une augmentation du temps d'écran, mais ce serait ignorer que les messages de prévention à l'intention des jeunes enfants se sont eux aussi multipliés sur cette période."

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

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Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

 
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