Certes, on a observé une multiplication par 1,5 à 2 du diabète de type 2 après des accidents comme celui de Seveso en 1996 avec émanation de dioxine. L’étude américaine Nhanes a aussi montré que la probabilité de diabète de type 2 est triplée entre le premier quartile d’exposition au bisphénol A et le quatrième. Et, dans la Nurses’ Health Study britannique, le taux de diabète était plus important avant la ménopause en cas de taux de bisphénol élevé. Néanmoins, des études prospectives ou de cohorte comme Desir n’ont observé aucune relation entre exposition préalable aux perturbateurs endocriniens et diabète de type 2 (1).
Pour le diabète de type 1, une étude épidémiologique britannique suggère un rôle négatif de la pollution, notamment atmosphérique (particules fines, dioxyde d’azote…) (2).
Pour le Pr Chevalier, l’intervention des perturbateurs endocriniens, de la pollution atmosphérique est, tout de même, probable dans les 2 formes de diabète. Mais leur part est probablement plus faible que celle de l’obésité, de la sédentarité et de la génétique.
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