L’étude de cohorte s’est étalée entre le 31 janvier 2020 et le 22 juillet 2020 dans le contexte d’une base de données de soins primaires britanniques (The Health Improvement Network). Le critère d’évaluation principal était l’incidence de Covid-19 (suspecté ou confirmé) en soins primaires.
21 292 ayant un diagnostic de SOPK et des femmes témoins sélectionnées de manière randomisée parmi 78 310 femmes, ont été identifiées. L’incidence de COVID-19 était de 18.1 pour 1000 personnes/année chez les femmes ayant un SOPK et de 11.9 pour 1000 personnes/année chez les femmes n’ayant pas de SOPK. L’analyse en régression de Cox ajustée à l’âge suggère un risque de 51 % supérieur chez les femmes ayant un SOPK en comparaison des femmes sans SOPK (hazard ratio = 1.51 ; IC 95 % = 1.27 – 1.80, p < 0.001). Après ajustement pour l’âge et l’index de masse corporelle, le hazard ratio est moindre mais reste néanmoins élevé à 1.36 (1.14 – 1.63 ; p = 0.001). Dans le modèle avec ajustement total, les femmes ayant un SOPK avaient une augmentation du risque de COVID-19 de 28 % (HR ajusté = 1.28 ; 1.05 – 1.56 ; p = 0.015).
En conclusion, les femmes ayant un SOPK sont à risque accru d’infection à Covid-19 et doivent être spécifiquement encouragées à adhérer aux mesures de contrôle de l’infection au cours de la pandémie Covid-19.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus