Le nouveau texte comprend 55 mesures dont le premier axe est d’améliorer l’environnement alimentaire et physique. A cet effet, le Nutri-Score, en place depuis 2 ans, sera déployé plus largement, y compris dans la restauration collective, et promu au niveau européen. Une enquête présentée à la même occasion atteste de l’utilité de cette mesure, montrant que cet étiquetage nutritionnel est de plus en plus utilisé, mais aussi mieux identifié par le grand public. Ainsi, les Français semblent accordée plus de place à la qualité nutritionnelle des aliments (critère de choix du produit pour 85 %). Pour preuve, les applis et autres logo ont de plus en plus la cote (13 %, + 11 points par rapport à avril 2018). Le Nutri-Score est facile à repérer pour 85 % des français. Et il est de plus en plus visible sur les lieux d’achats (65 % en mai 2019 contre 36 en avril 2018), étant accepté par 180 industriels. Sa notoriété a fortement progressé, passant de 58 % en avril 2018 à 81 % en mai 2019; et son influence sur les comportements d’achat est grandissante. Au final, près de 9 Français sur 10 se disent favorables à ce qu’il devienne obligatoire, révèle l’enquête. Autre mesure du plan, un travail sera effectué avec les acteurs de l’agroalimentaire pour réduire les teneurs en sel, graisses et sucre des aliments, tout en augmentant les quantités de fibres. L’éducation alimentaire sera encouragée dès la maternelle et jusqu’au lycée. Le site manger-bouger.fr sera actualisé. Des campagnes de communication seront mises au point concernant les nouvelles recommandations nutritionnelles. Des actions particulières cibleront les personnes en surpoids, dénutries ou atteintes de maladies chroniques. Il s’agit, en particulier de renforcer la prescription d’activité physique adaptée par le médecin. Une « semaine nationale de la dénutrition » sera aussi instituée. Enfin les initiatives locales seront valorisées, et la recherche sera développée.
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