Les 5 conseils préventifs d'un médecin contre les violences faites aux soignants
Alors que les soignants sont mobilisés ce mercredi 12 mars contre les violences, le Dr Marcel Garrigou-Grandchamp, conseiller ordinal du Rhône et membre de la cellule juridique de la FMF, livre quelques conseils préventifs pour tenter d'échapper aux agressions.
"D’expérience, je peux déjà apporter quelques conseils préventifs en limitant les facteurs de risques, d’autant que la féminisation de la profession est accompagnée de nouvelles menaces (d’agressions sexuelles, de viols...)", indique le Dr Marcel Garrigou-Grandchamp dans un communiqué, rappelant l'importance de s'attaquer au problème de la violence qui "au-delà des dégâts humains, décourage à l’installation les jeunes et favorise la désertification de certains territoires".
Le premier conseil du praticien est l'exercice sur rendez-vous dans une structure de groupe. Mieux vaut éviter donc "l’exercice solitaire sans secrétariat et/ou en accès libre surtout au-delà des horaires conventionnels", préconise-t-il.
Médecins, serez-vous prêts à aller exercer jusqu'à 2 jours par mois dans un désert ?
Michael Finaud
Non
On comprend parfaitement que ce gouvernement et ce Ministre pourtant médecin et ses 8 prédécesseurs détestent la médecine libérale... Lire plus
Il conseille également aux médecins qui ont opté pour une prise de rendez-vous en ligne de ne pas accepter les soins non programmés (SNP) via l’agenda en ligne, mais uniquement après régulation par le 15.
L'identification des patients à l’entrée est importante, rappelle le conseiller ordinale, qu'il s'agisse d'interphone, de visiophone ou encore de vidéo surveillance dans la salle d’attente - signalée par affichage pour la légalité.
Si un patient se montre déjà agressif en salle d'attente, le Dr Garrigou-Grandchamp préconise de ne pas le recevoir dans le cabinet de consultation. Enfin, il conseille d'interrompre la consultation immédiatement en cas de menaces, et a fortiori de violences verbales ou physiques. Et de ne pas hésiter à contacter les forces de l’ordre via le 17.
