A l'AP-HP, les patients infectés par Delta sont trois fois plus nombreux en soins critiques que ceux touchés par Omicron
L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a étudié la part du variant Delta et du variant Omicron chez les nouveaux patients hospitalisés dans ses services pour Covid-19 entre le 1er décembre 2021 et le 4 janvier 2022. Il en ressort que la probabilité d’avoir recours aux soins critiques est trois fois plus élevée chez les patients infectés par le variant Delta que par le variant Omicron. A partir de son entrepôt de données de santé, l’AP-HP a étudié la part du variant Delta et du variant Omicron chez les nouveaux patients hospitalisés dans ses services pour Covid-19 entre le 1er décembre 2021 et le 4 janvier 2022, aussi bien en soins critiques qu’en hospitalisation conventionnelle. Ces données concernent 3112 patients : 491 patients hospitalisés en soins critiques et 2621 patients pris en charge en hospitalisation conventionnelle. Elles montrent une nette augmentation de la proportion de patients infectés par le variant Omicron en hospitalisation conventionnelle et jusqu’à début janvier une stabilité de la proportion de patients infectés par Omicron, qui restent très minoritaires en soins critiques, avec, en moyenne sur la dernière semaine de 2021, environ 19% d’entrant quotidien avec Omicron en soins critiques et 54% en hospitalisation conventionnelle.
Pour les patients en hospitalisation conventionnelle, les séjours de courte durée (<1j) représentent 19% des séjours pour les patients entrants infectés par Delta et 43% pour les patients entrants infectés par Omicron. L’analyse du parcours de ces patients permet d’établir que pour cette population de patients, et pour la période étudiée, la probabilité d’avoir recours aux soins critiques (soit directement, soit après un passage par l’hospitalisation conventionnelle) est trois fois plus élevée chez les patients infectés par le variant Delta que par le variant Omicron.
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