Dans un communiqué publié sur son site ce jeudi 11 mai, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a salué l’adoption définitive de la proposition de loi Rist, qui ouvre la voie à l’accès direct aux infirmières en pratique avancée, kinés et orthophonistes. Par 226 voix pour contre 1, l’Assemblée nationale a en effet donné son feu vert au texte mercredi en fin d’après-midi, mettant fin à plusieurs mois de discussions parlementaires. "Si, au départ, nous avions pu formuler des inquiétudes quant à l'orientation initiale de ce texte, nous nous réjouissons que la loi adoptée soit davantage équilibrée", écrit l’Ordre, jugeant que le texte prévoit "une meilleure pratique de l’exercice coordonné selon le diagnostic des médecins". L’instance appelle l’exécutif à prendre les "dispositions nécessaires" pour faire appliquer cette loi et, plus largement, à tout mettre en œuvre pour "lutter contre les déserts médicaux". Interrogés par Egora, les représentants des kinés et IPA, eux, se montrent en revanche déçus de la limitation de la portée de l’accès direct, avec l’exclusion des CPTS.
Alors que l’examen de ce texte a suscité de vives tensions entre les professions de santé, l’Ordre des médecins estime que les politiques publiques "doivent considérer la diversité des prérogatives et compétences des professionnels de santé, pour que le parcours de soins de chaque patient soit respecté par la qualité et la sécurité de ces soins garantis". "Il est de notre devoir à tous de trouver une solution intelligente et collective, avec l’ensemble des professions de santé, pour régler ces problèmes", souligne-t-il. La loi devrait être promulguée d’ici 15 jours. L’Ordre se dit "prêt à contribuer activement à tous les travaux qui iront dans ce sens".
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