C’est le grand jour pour tous les bacheliers ! La plateforme Parcoursup s’ouvre aujourd’hui, interface via laquelle tous les jeunes élèves vont pouvoir inscrire leurs vœux pour accéder aux études supérieures de leur choix. Alors que la disparition de la Paces et du numerus clausus ont été actés dans le cadre du plan Ma Santé 2022, les universités doivent mettre en place la réforme promise par Agnès Buzyn et de Frédérique Vidal. Désormais, deux voies d’accès s’offrent aux prétendants aux études de santé : le PASS (Parcours spécifique de santé) et la L.AS (Licence avec accès santé) qu'Egora avait détaillé dans cet article.
Les prétendants au PASS seront sélectionnés sur dossier à la fin de la première année pour accéder à la filière “MMOP” (Médecine, maïeutique, Odontologie et Pharmacie) en fonction d’une moyenne choisie librement par les universités. Pour ceux dont les résultats ne seraient pas suffisants, une épreuve orale leur sera proposée. Enfin, ceux dont les résultats seront trop faibles ne pourront plus redoubler...
Ils devront se réinscrire sur Parcoursup. Les prétendants à L.AS choisiront, eux, une majeure de leur choix (droit, chimie ou économie par exemple) et une mineure “option santé”. A l’issue de l’année, s’ils ont validé tous les crédits ECTS, ils pourront candidater via une passerelle à la spécialité “MMOP” de leur choix. Dans ce cas de figure, il sera possible de redoubler ou de poursuivre dans l’année supérieure correspondant à leur majeure et de retenter sa chance plus tard dans le cursus universitaire.
Plus globalement, la réforme implique un fonctionnement du premier cycle qui se rapprochera de celui des licences avec moins de cours en amphithéâtre comme c’est le cas aujourd’hui et l’instauration de groupes de travaux dirigés (TD) en petit effectif. Seul la capacité d'accueil affichée Alors que tout doit être mis en place dès ce vendredi, seules les capacités d'accueil seront affichées à partir de ce vendredi. "Le contenu de la formation sera détaillé seuleent mi-janvier", explique Jean Sibilia, doyen des doyens. "Une dizaine d'universités sont encore en difficulté à ce jour", précise-t-il. Des difficultés d'abord liées à la gestion des flux étudiants : "Il faut faire rentrer la même quantité d'étudiants en Paces dans les PASS ou les L.AS, ce qui veut dire créer des enseignements" ; mais également au financement. "Il faut des moyens pour financer le personnel administratif et les enseignants par exemple. Cela demande une vraie logistique". Des inquiétudes demeurent donc encore sur les moyens alloués aux universités. 16 millions ont été fléchés sur cette réforme. Une somme qui apparait néanmoins insuffisante aux doyens. La semaine dernière, ils avaient d’ailleurs décidé d’écrire aux ministre de la Santé et de l’Enseignement supérieur pour les alerter sur le manque de soutien apporté aux facultés.
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