La sélection dans un "grand pays" comme la France… Jadis, l’école n’était pas obligatoire jusqu’à seize ans. J’ai connu le concours d’entrée en sixième. Dans ma ville, les mieux classés au concours allaient au lycée et les autres à ce qu’on appelait le collège technique… Les recalés préparaient le Certificat d’études primaires, qu’on ne donnait pas à tout le monde… L’école n’étant pas obligatoire jusqu’à 16 ans, les élèves perturbateurs ou les moins bien classés n’entraient pas en cinquième… Même au lycée, tous ne rentraient pas en seconde… Les élèves qui n’avaient pas des notes suffisantes étaient réorientés… Lorsque j’ai passé le bac mathématiques, la moitié de l’effectif de ma classe était constitué de redoublants, dont le fils de notre professeur de mathématiques… L’épreuve de mathématique était un peu difficile l’année précédente et la moitié de la classe avait été recalée… (On ne modifiait pas les barèmes de notation pour avoir 80% de reçus). Alors forcément, à l’entrée dans l’enseignement supérieur la sélection était faite en partie. On pouvait se permettre, à l’université, de former les étudiants en contrôlant les connaissances avec un véritable examen ou tous ceux qui avaient bien travaillé étaient reçus (50% environ). Sur une sélection inappropriée par QCM, avec le numerus clausus, on est amené à éliminer 85% des candidats en “Première année”, dont certains auraient pu faire d’excellents médecins… Toute sélection est inhumaine… Plus on la fait tard, plus elle devient injuste et plus elle entraîne de la souffrance. Vraiment, contrairement à ce que disent nos présidents, la France ce n’est pas un grand pays. Commentaire posté en réaction à l'article : Après le numerus clausus : les détails du nouveau système
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M A G
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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus