Lors de ma première année, j'habitais dans les Hauts-de-Seine et j'ai été affecté au CHU Bicêtre. Les TD avaient lieu à 7h30, il nous fallait être présent; nous étions déjà sélectionnés par le trajet, il n'y avait pas de numerus clausus déclaré mais il en existait un sous forme de places de formation dans le CHU -165 places chaque année. Malgré tous les inconvénients, nous avons fait médecine car nous étions impliqués par le choix de ces études en sachant que nous avions "la vocation". Nombre de nos confrères que nous avons connus sur les bancs de la fac se sont installés en libéral, quelques uns ont suivi la filière publique mais nous voulions presque tous être libéraux, ce qui n'est plus le cas actuellement. Peut-être la motivation actuelle de nos jeunes confrères n'est plus la même et peut être expliquée par la dégradation de nos conditions de vie, et surtout de notre considération par les pouvoirs publics. N'oublions pas que nous sommes critiques de toutes les décisions prises et que le politique veut nous détruire de ce fait. Commentaire posté en réaction à l'article : Après le numerus clausus : les détails du nouveau système
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Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus