Le premier bébé conçu par FIV (surnommé à l’époque “bébé-éprouvette”), est né le 25 juillet 1978 : une petite fille britannique nommée Louise Brown. En France, il a fallu attendre le 24 février 1982 et la naissance d'Amandine, rappelle l'Ined. On compte aujourd'hui en France 300 000 enfants nés avec cette technique entre 1981 et 2014.
Depuis la petite Amandine, victoire de l'équipe du Pr Friedmann, le nombre de bébés nés par FIV n’a cessé de croître, notamment du fait de l’augmentation de l’infertilité. "En 2011, 2,0 % des enfants étaient conçus par FIV, et, si la tendance se poursuit, la proportion atteindra 2,5% en 2018, soit 1 enfant sur 40 (plus de 20.000 enfants)". “300.000 enfants ont été conçus par FIV entre 1981 et fin 2014". On pourrait atteindre "un total de 400.000 fin 2019”, estime l'Ined. 70 % des enfants conçus par AMP (aide médicale à la procréation ou PMA), qu'il s'agisse d'une FIV ou d'une insémination artificielle, le sont par AMP, explique l'Ined dans son bulletin mensuel Population et sociétés. Dans notre pays, la PMA est exclusivement réservées aux couples hétérosexuels en âge de procréer, et dont au moins l’un des deux est infertile ou stérile. L’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules a été longuement débattue lors des Etats généraux de la bioéthique qui se sont tenus de la mi-janvier au 30 avril 2018 où les partisans de l'interdiction ont monopolisé une large partie des débats. Au terme d'un long cheminement, un projet de loi de bioéthique doit au final être présenté au Parlement à l’automne. [Avec santemagazine.fr]
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