Le Haut Conseil de la Santé Publique a émis le 14 mars des recommandations relatives à la prévention et à la prise en charge du COVID-19 chez les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2. A savoir : -Les personnes âgées de 70 ans et plus (même si, contrairement à la grippe saisonnière, les formes sévères chez des patients entre 50 ans et 70 ans ne sont pas exceptionnelles) ; -Les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, accident vasculaire cérébral, coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ; -Les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ; -Les personnes présentant une pathologie respiratoire chronique, BPCO notamment, susceptible de décompenser lors d’une infection virale ; -Les patients présentant une insuffisance rénale chronique avec traitement de suppléance ; -Les malades atteints de cancer sous traitement immuno-déprimant (chimiothérapie anticancéreuse) ; -Les personnes immunodéprimées par un traitement (traitement immunosuppresseur, corticothérapie à dose immunosuppressive…) ou par une pathologie (infection à VIH avec des CD4 < 200 mm3) ; -Les patients avec cirrhose au stade B, -Les personnes obèses avec un IMC > 40 (obésité morbide). Vérification du statut vaccinal contre le pneumocoque Vis-à-vis de ces personnes, qui doivent être confinées dans leur lieu de résidence, les mesures barrières doivent être strictement appliquées, notamment le lavage des mains toutes les heures et port d’un masque chirurgical dès le début d’une symptomatologie évocatrice d’une possible infection à COVID-19, même paucisymptomatique. Le HCSP rappelle que dans la mesure du possible, toutes ces personnes à risque doivent recevoir une information adaptée, tant à leur état de santé qu’à leurs capacités de compréhension, sur la nécessité de se protéger contre l’infection à COVID-19. La vérification de leur statut vaccinal vis-à-vis du pneumocoque est hautement recommandé, avec administration immédiate d’une première dose de vaccin si nécessaire. Le parcours en médecine de premier recours de ces personnes à risque de complications du COVID-19 doit, souligne le HCSP, réduire autant que possible les déplacements. Seront donc privilégiées la télémédecine ou les simples consultations par téléphone. Si des signes respiratoires évocateurs de COVID-19 sont identifiés, il convient alors de privilégier une visite au domicile du patient avec une protection respiratoire de type masque chirurgical. A défaut, une téléconsultation permettra de juger de l’opportunité ou non d’un examen clinique au cabinet, programmé si possible en dehors des rendez-vous des patients lamba et en prévoyant si possible un circuit dédié. Médecin et patient devront porter l’un et l’autre un masque chirurgical (sous réserve de disponibilité !).
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