Le généraliste a décidé de fermer son cabinet.
"Tout, tout de suite" : lassé des exigences des patients, un généraliste ferme son cabinet au bout de 9 mois
Installé en juillet dernier dans la commune de Saint-Augustin (Charente-Maritime), le Dr Mehdi Aber a informé sa patientèle qu'il cessait son activité au 5 avril. Dans un mail, il déplore de n'avoir pu satisfaire les "attentes plutôt administratives et secrétariales" de certains de ses patients. Ses honoraires libres de médecin conventionné secteur 2 auraient également posé problème.
Le généraliste a décidé de fermer son cabinet.
"C'est dans un triste climat que je mets fin à mon activité médicale à Saint-Augustin à compter de ce jour, après une dernière tentative de restructuration récente", écrit le Dr Mehdi Aber, dans un mail adressé le 5 avril dernier à ses patients, cité par nos confrères de Sud Ouest. Installé en juillet 2023 en secteur 2, le jeune généraliste s'est résolu à déplaquer au bout de 9 mois, lassé des exigences de certains patients. "La proposition de soins qui fut la mienne n'a pas répondu aux attentes plutôt administratives et secrétariales ('tout, tout de suite') et beaucoup d'esprits n'ont pas trouvé justifié d'en respecter les lieux, l'organisation et le praticien", expose-t-il dans ce mail.
Le quotidien régional évoque des "incivilités" signalées auparavant par le généraliste : venir à plusieurs pour un seul rendez-vous, exiger une IRM sous deux jours... Les honoraires libres pratiqués par cet ancien chef de clinique universitaire à la Sorbonne Université, installé de droit en secteur 2, auraient également fait l'objet de reproches.
Les 1 300 habitants de la commune de Saint-Augustin ne perdent pas un mais deux médecins, car l'épouse du généraliste, qui devait également y ouvrir son cabinet, a finalement choisi d'orienter son activité vers la chirurgie esthétique, précise Sud Ouest.
[avec Sud Ouest]
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