Les parents de la petite Shiloh, morte à 13 ans d'un angiosarcome mammaire – une pathologie rare – en décembre 2021, ont décidé de porter plainte contre différents "médecins, hôpitaux et instituts privés" afin de comprendre l'errance médicale subie par leur fille. Au total, ils ont déposé 41 plaintes auprès du procureur de la République de Pontoise (Val-d'Oise), rapporte Le Parisien.
Les deux parents considèrent, tout d'abord, que les rougeurs découvertes sur le sein gauche de Shiloh, alors qu'elle avait 12 ans, sont la conséquence d'une mauvaise prise en charge de leur fille, depuis son plus jeune âge. Ils visent alors leur médecin traitant, pour mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger, indiquent nos confrères du Parisien.
Les parents de la jeune fille ont également déposé une plainte contre le centre d'imagerie de la femme de Franconville pour mise danger de la vie d'autrui, et une autre pour non-assistance en danger contre les urgences gynécologiques d'une clinique d'Ermont. Dans ce dernier établissement, les soignants "ont refusé de la [Shiloh, NDLR] prendre en charge pour la raison qu’ils n’avaient pas le droit d’examiner une adolescente de moins de 15 ans", ont indiqué ses parents.
Une première plainte déposée contre X
Ces plaintes illustrent "l’errance médicale de Shiloh et de ses parents de l’hôpital d’Eaubonne — où plusieurs soignants sont visés — à l’institut Curie de Paris (Ve) en passant par le centre médical Europe (Paris IXe) et le Centre de l’adolescent et de l’enfant (Paris XIe)", écrivent nos confrères du Parisien. La jeune fille est finalement diagnostiquée fin août 2021 à la suite d'une biopsie, et ce, cinq mois après l'apparition de ses premiers symptômes.
En juin 2023, s’appuyant sur des analyses des cheveux de Shiloh, ses parents avaient déjà déposé plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires. Les résultats avaient, en effet, montré que la jeune fille avait été exposée très jeune à des métaux, tels que du bismuth et de l’étain.
Les nouvelles plaintes déposées par les parents interviennent, elles, après que la commission de conciliation et d’indemnisation les a déboutés de leur demande au sujet des erreurs de diagnostic des différents praticiens, conclut Le Parisien.
[avec Le Parisien]
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