Un appel à projets avait été lancé auprès des hôpitaux désireux de mettre en oeuvre cette mesure, adoptée dans le budget de la Sécurité sociale 2015 pour favoriser le virage ambulatoire en évitant les nuits coûteuses à l'hôpital et en améliorant le "confort" des patients.
Parmi les 41 établissements "autorisés à proposer à titre expérimental un hébergement temporaire non médicalisé de patients", selon l'arrêté, figurent ainsi le "groupe hospitalier Est, hôpital femme mère enfant (HCL)" de Lyon, les CHU de Montpellier, de la Réunion, de Toulouse, de Nantes, de Nice... ou encore les hôpitaux parisiens Necker, Robert-Debré et l'Institut Curie. L'infirmerie protestante de Lyon (Caluire-et-Cuire) ou encore le Centre mutualiste de rééducation de Kerpape (Ploemer, Morbihan) ont également été sélectionnés. Assurée par l'établissement, la prestation d'hébergement pourra être réalisée dans ses propres locaux, mais distincts de ceux réservés à l'hospitalisation, ou bien par un tiers, notamment un prestataire hôtelier ou un partenaire associatif avec lequel il aura passé une convention. Ce nouveau service concernera les patients ne nécessitant pas de soins médicaux particuliers et habitant seuls ou à distance de l'hôpital, en amont ou en aval de leur prise en charge. Il doit permettre, par exemple, d'éviter les "transports fatigants" lors de soins répétitifs dans le cadre d'une radiothérapie, ou encore de faciliter la chirurgie ambulatoire, générant ainsi des économies pour l'Assurance maladie. L'expérimentation sera financée par le fonds d'intervention régional (FIR). Les frais à la charge du patient seront les mêmes que dans le cadre d'un hébergement à l'hôpital, avait indiqué le précédent ministère de la Santé. [Avec AFP]
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