Antisémitisme : la plainte d'une étudiante en médecine classée sans suite
Une étudiante en médecine à l'université de Paris 13 avait porté plainte pour antisémitisme en octobre dernier. La plainte vient d'être classée sans suite, en raison d'un manque d'éléments.
"Les faits n'ont pas pu être clairement établis", a indiqué ce mardi le ministère public au sujet de la plainte pour injures antisémites déposée en octobre dernier par une étudiante en médecine de la fac de Paris 13. L'étudiante assurait avoir fait l'objet de harcèlement à caractère antisémite de la part d'un groupe d'élèves de l'université notamment lors de la préparation d'un week-end d'intégration." "Ils proposent de renouveler le thème antisémite en l’appelant ‘bob Auschwitz 2019’ (bob désignant le week-end d'intégration, NDLR), ‘bob-rafle 2019’, ‘beau juif et boboche’, ‘les nazis contre les juifs’, avec une photo d’un étudiant juif brûlant dans les flammes", détaillait la jeune femme au moment de sa plainte, en rapportant un échange sur Facebook.
Alertée, la présidence de cette université, installée sur plusieurs sites en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise, avait saisi la commission disciplinaire ainsi que le procureur. La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait de son côté dénoncé des faits "profondément inacceptables". L'étudiante s'est dite "choquée" du classement de sa plainte. Son avocat a annoncé son intention de saisir "dans les prochains jours" un juge d'instruction pour ouvrir une autre procédure. Par ailleurs, huit étudiants de la fac de médecine de Bobigny doivent passer prochainement devant l’instance disciplinaire de l’université. [Avec Leparisien.fr et AFP]
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