Examens, ponctions, chimios… Depuis que les parents d’un enfant de quatre ans, hospitalisé pour une leucémie, ont appris la maladie de leur fils, leur quotidien a été complètement bouleversé. “Quand on vous apprend que votre petit-fils, 4 ans, est atteint d’une leucémie, c’est le ciel qui vous tombe sur la tête", appuie la grand-mère du petit garçon dans les colonnes de la Dépêche du midi.
Alors que les parents tentent de s’organiser pour faire garder leur deuxième enfant, âgée de deux ans, afin d’être présents à l’hôpital, ils sont très vite dépassés par l’émotion et les rendez-vous. La cadette tombe alors malade et les parents décident de prendre un rendez-vous avec leur médecin traitant. Ils souhaitent également profiter de la consultation de leur fille pour demander un arrêt de travail d’une quinzaine de jours. Mais surprise : le généraliste refuse. “Ce serait un arrêt de complaisance…”, rapporte la grand-mère, qui dénonce cette attitude dans le quotidien régional. Et pourtant, "les employeurs, bienveillants, comprennent la situation et attendent ces arrêts de travail. L’assistante sociale du CHU de Toulouse est choquée par ce refus – comme tous les soignants du service – et contacte le médecin traitant qui persiste dans son refus, disant avoir contacté le médecin-conseil de la Sécu qui l’appuie dans son attitude”, poursuit-elle.
Les jours passent et les parents tentent de concilier au mieux la garde de leur fille et la présence à l’hôpital, aux côtés de leur fils. “Toujours pas d’arrêt de travail”, pointe la grand-mère qui poursuit : “Donc pour ces médecins, il n’y a aucun besoin d’un parent auprès d’un enfant hospitalisé, et cet enfant de quatre ans peut rester seul toute la journée à l’hôpital, se débrouiller seul pour se nourrir, pour gérer… Ils ont également décidé de ne pas voir l’anxiété, la douleur des parents, leur état d’angoisse réactionnelle. C’est le terme employé par les services de la Sécurité sociale justifiant ainsi les arrêts de travail octroyés aux parents en état de sidération suite à l’annonce d’une maladie grave d’un proche.”
Elle veut aujourd’hui alerter l’opinion publique sur cette situation, qu’elle considère comme loin d’être isolée.
[avec la Dépêche du midi]
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