5007. C'est le nombre de médecins ayant signé leur lettre d'intention de déconventionnement, indique ce mercredi matin le site dédié créé par l'UFML. L'action collective lancée par le syndicat il y a un an, presque jour pour jour, a pris de l'ampleur à l'issue de la troisième séance multilatérale de négociations conventionnelles entre la Cnam et les syndicats de médecins, le 8 février dernier, et la nomination de Frédéric Valletoux à la Santé. Depuis, d'autres organisations ont officiellement rejoint le mouvement : la Fédération des médecins de France et Médecins pour demain. Objectif : faire pression sur le politique pour le pousser à "investir dans la médecine libérale", défendait le Dr Jérôme Marty, dans une récente interview accordée à Egora.
5007 .
— DrMartyUFML-S (@Drmartyufml) March 12, 2024
Et de nombreuses lettres en attente…https://t.co/rYNGbNx7ob pic.twitter.com/R8KhrYlydK
Ce cap des 5000 promesses déposées est "important parce qu'il représente 10% des généralistes", ajoutait le syndicaliste occitan, déterminé. Il s'agit également d'un signal fort à la veille d'une quatrième et, en théorie, dernière séance commune de négociations, au cours de laquelle l'Assurance maladie devrait présenter sa proposition d'accord définitive. "Si les politiques ne nous donnent pas les moyens de faire de la qualité, nous n'aurons aucun scrupule à appuyer sur le bouton du déconventionnement", nous confiait le Dr Marty.
Outre ces promesses déposées en ligne, des praticiens ont déjà mis leur menace à exécution. Sur l'annuaire Ameli, on dénombre plus de 1000 médecins libéraux en secteur 3, dont 953 généralistes. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter.
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