Afin de comparer le contrôle glycémique au cours de l’administration sous-cutanée continue d’insuline ou des injections quotidiennes multiples chez les diabétiques de type 2, une méta-analyse des essais randomisés contrôlés a été réalisée par un groupe de trois chercheurs franco-britanniques.
Cinq études ont été identifiées pour lesquelles 287 patients avaient été randomisés pour recevoir les injections multiples et 303 pour recevoir une pompe à insuline. L’hémoglobine glyquée basale était le meilleur déterminant de l’hémoglobine glyquée finale et la dose d’insuline basale était le meilleur prédicteur de la dose d’insuline finale. Globalement, la différence d’hémoglobine glyquée était de -0.40 % (-0.86 à -0.05%) en faveur de la pompe à insuline, la dose d’insuline globale était réduite de 0.25 U/kg (réduction de 26 % sous pompe à insuline) et de -24 U/jour. Le poids moyen n’était pas différent entre les traitements (0.08 kg ; -0.33 à + 0.48). Selon cette méta-analyse, la pompe à insuline permet donc un meilleur contrôle glycémique que le traitement par injections multiples chez les diabétiques de type 2 mal-contrôlés avec une réduction de 26 % des doses d’insuline, sans prise de poids. Le meilleur effet était obtenu chez ceux qui avaient le moins bon contrôle et qui avaient les doses d’insuline les plus élevées au début de l’étude.
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