Son incidence dans la population générale n’a pas réellement été étudiée. Afin de se faire une idée sur l’incidence de cet HAP dans la population suédoise, les patients chez qui a été porté le diagnostic d’HPA entre 1987 et 2016 ont été identifiés dans le registre national des patients Suédois. Le diagnostic a été validé sur les données cliniques et biologiques. L’incidence annuelle de l’HAP était calculée en fonction du nombre d’habitants du comté de Västra Götaland, pris comme référence. Sur les 570 patients identifiés, 473 (83 %) ont eu un HAP confirmé. 416 patients ont été éligibles pour l’étude d’incidence (248 hommes, soit 60 %, et 168 femmes, soit 40 %) dont le diagnostic d’HAP a été fait entre 1987 et 2016. L’âge moyen au diagnostic était de 56 ± 12 ans. L’incidence annuelle médiane était de 2 cas par million entre 1987 et 1996 (écart interquartile = 1-2) ; elle était de 6 (4-9) par million entre 1997 et 2006 et de 17 (12-24) cas par million entre 2007 et 2016. A la fin de l’étude (en décembre 2016), 386 patients ayant un HAP confirmé étaient vivants et vivaient dans le comté de Västra Götaland, donnant une prévalence de 231 cas par million (0.22 %). Ainsi, malgré une augmentation de l’incidence, la proportion des patients ayant un diagnostic d’HAP est inférieure à celle attendue. Compte tenu des conséquences graves d’un hyperaldostéronisme non traité, cette prévalence qui semble trop basse à la fin de l’étude, justifie d’attirer l’attention des professionnels de santé pour qu’ils recherchent et portent plus souvent le diagnostic d’HAP visiblement sous-diagnostiqué à l’heure actuelle, du moins en Suède.
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