De nombreuses publications ont par le passé évoqué un effet neuroprotecteur de la caféine. Mais dans cette étude publiée par des auteurs japonais dans la revue Neurology, est évoqué pour la première fois l’intérêt de la caféine et de ses métabolites en tant que biomarqueurs permettant de détecter précocement une maladie de Parkinson.
L’étude a porté sur 139 patients dont 108 étaient atteints de maladie de Parkinson, les 31 autres étant des témoins en parfaite santé et de même âge que les 108. Le résultat principal de cette étude est qu’indépendamment de la quantité de caféine ingérée quotidiennement (en moyenne deux tasses de café contenant chacune 60 mg de caféine), les patients ayant une maladie de Parkinson avaient un taux de caféine dans le sang trois fois inférieur à celui des volontaires sains, à savoir 24 pmol/10 µL versus 79. Et le taux de caféine dans le sang se révélait être un marqueur de la maladie de Parkinson avec une sensibilité de 77% et une spécificité de 74%. Les auteurs estiment qu’une mauvaise absorption intestinale de la caféine pourrait être un facteur de risque de la maladie de Parkinson. Si cela devait se confirmer, une administraton de caféine par voie transdermique pourrait être une solution préventive efficace.
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