Les auteurs ont analysé de manière rétrospective une série monocentrique de 462 patients consécutifs atteints de HPTP selon qu’ils avaient plus ou moins de 65 ans. Aucune différence n'a été trouvée pour les concentrations sériques moyennes de PTH, de calcium ou de vitamine D. Chez les patients plus âgés (n = 212 ; 45,9%), les calciuries étaient significativement plus basses (médiane, 205 mg/24h ; intervalle interquartile, IIQ, 220mg/24h) que celles des patients plus jeunes (médiane, 308 mg/24h; IIQ, 233 mg/24h). De plus, l'atteinte rénale était significativement moins fréquente (25% vs 49,2%) et l'atteinte osseuse significativement plus fréquente (58% vs 44%) chez les patients plus âgés que chez les patients plus jeunes. La présentation clinique était significativement différente entre les deux groupes d'âge avec, chez les patients plus âgés, une fréquence plus faible des formes symptomatiques (44,4% vs 57,2%) et une plus grande fréquence des formes asymptomatiques ne répondant pas aux critères chirurgicaux (18,4% vs 5,6%). L'ostéoporose était significativement plus fréquente chez les adultes plus âgés que chez leurs homologues plus jeunes. Le site osseux le plus touché était l'avant-bras chez les personnes âgées (50,3%) et le rachis lombaire chez les plus jeunes (50,5%). En conclusion, la présentation clinique de l’HPTP diffère selon l'âge, et cette différence peut affecter le choix du type de prise en charge.
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