Dans le régime riche en graisses, 50 à 60 % des calories étaient d’origine lipidique et moins de 20 % d’origine glucidique avec 25 à 30 % des calories sous forme de protéines alors que dans le régime riche en hydrates de carbone, 50 % à 60 % des calories étaient apportées par les hydrates de carbone, 20 à 30 % par des lipides et 20 % à 25 % par des protéines. L’âge moyen des patients était de 56 ± 10 ans et 58 % étaient des femmes. En comparaison du régime riche en hydrates de carbone et faible en graisses, le régime faible en hydrates de carbone et riche en graisses améliore de manière plus nette l’HbA1c (différence moyenne de la variation = -0.59 % ; IC 95 % = -0.87 % à -0.30 %) et permet une perte de poids supérieure (différence moyenne des variations = -3.8 kg ; -6.2 à -1.4 kg). Les deux groupes avaient des cholestérols HDL supérieurs et des triglycérides inférieurs à 6 mois. Dans le groupe au régime faible en hydrates de carbone et riche en graisses, les variations du cholestérol LDL ont été moins favorables que dans le groupe au régime riche en hydrates de carbone et faible en graisses (différence moyenne de la variation = 0.37 mmol ; 0.17 à 0.58 mmol/l). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les groupes pour ce qui concernait l’évaluation par biopsie hépatique de la stéatohépatopathie non alcoolique. Les variations n’étaient pas maintenues au suivi à 9 mois. En conclusion, chez les diabétiques de type 2, six mois de régime faible en hydrates de carbone et riche en graisses provoque une amélioration cliniquement significative du contrôle glycémique et du poids en comparaison d’un régime riche en hydrates de carbone et faible en lipides mais les variations ne sont pas maintenues trois mois après l’étude.
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