Le GLP1 se lie aux récepteurs du GLP1 pour produire ses effets, en particulier sur la sécrétion d’insuline. Jusqu’à maintenant, la structure complète de ce récepteur (de même que celle du récepteur du glucagon) n’était pas connue.
Dans le dernier numéro de Nature, la structure cristallographique du récepteur du GLP1 et celle du récepteur du glucagon sont décrites, de même que la liaison du peptide avec son récepteur. Dans un des articles, la façon dont le GLP1 ou des médicaments peuvent se lier sur le récepteur est documentée. Dans une des études, une nouvelle petite molécule peptidique, capable d’activer le récepteur du GLP1 chez la souris, est même décrite. Dans un autre article, les auteurs décrivent l’utilisation de cryo-microscopie électronique pour montrer comment le récepteur du GLP1 activé produit la transmission de son signal en complexe avec son partenaire de signalisation qu’est la protéine G. Ils montrent comment le récepteur se saisit du peptide et le sécurise puis tourne sur lui-même pour déclencher le signal. Deux autres articles rapportent les structures du récepteur du GLP1 et du récepteur du glucagon dans leur forme inactive et cela grâce à une désactivation par des petites molécules qui se lient sur différents sites normalement occupés par l’hormone naturelle. Comme ces petites molécules sont plus faciles à produire que l’hormone peptidique qu’elles vont mimer, toutes ces recherches ouvrent de nouvelles possibilités thérapeutiques dans le traitement du diabète.
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