Ainsi, en plus des comorbidités à haut risque déjà identifiées dans l’avis du 30 novembre 2020 (diabète compliqué, cancer, BPCO, HTA compliquée…), la HAS a ajouté quatre nouvelles situations à risque : -les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose ; -les troubles psychiatriques ; -la démence ; -les personnes présentant un antécédent d’accident vasculaire cérébral. Ces patients sont prioritaires en fonction des tranches d’âges ciblées. Et quel que soit l’âge, les personnes atteintes de trisomie 21, les transplantés d’organe, ou encore les insuffisants rénaux dialysés, sont considérés comme des pathologies à très haut risque de décès, justifiant une priorisation. Les personnes présentant des polypathologies doivent aussi être vaccinées en priorité. En effet, « les études montrent que le cumul de trois comorbidités fait atteindre quasiment le même niveau de risque de décéder que dans la tranche d’âge supérieure sans polypathologie » souligne la HAS. Enfin, s’ajoutent des situations particulières, avec des personnes jugées « particulièrement vulnérables » par leur médecin et présentant des affections préexistantes rares et graves ou des handicaps graves, et ce indépendamment de l’âge. Les dernières données (Epi-Phare, et étude du PMSI réalisée par le département d’information médicale de Bordeaux) confirment que l’âge est le facteur prépondérant dans la survenue de formes sévères et de décès liés au Covid-19. Ainsi, par rapport aux 18-49 ans, le risque de décès lié au Covid est multiplié par 3 chez les 50-64 ans, par 7 fois chez les 65-74 ans, par 10 chez les 75-80 ans, et par 16 au-delà de 80 ans.
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