L'absentéisme d'Olivier Véran lui fait perdre une (petite) partie de ses indemnités d'élu régional

15/06/2020 Par Louise Claereboudt
Nommé ministre de la Santé en pleine épidémie de coronavirus, Olivier Véran a semble-t-il délaissé ses fonctions de conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes puisque la région a décidé de raboter ses indemnités d’élu local.
 

Selon le site Capital, l’actuel ministre de la Santé, Olivier Véran, a été privé d’un quart de ses indemnités de conseiller régional, entre janvier 2019 et 2020, soit environ 10.000 euros brut de sa rémunération. On lui reproche d’avoir “séché” des séances à l’assemblée plénière, ainsi que d’avoir été absent à plusieurs commissions. L’ex député de l’Isère aurait perçu 29.000 euros brut de la région, soit le taux plein de ses indemnités annuelles. Mais avec un taux d’absentéisme de 28% en 2019 aux assemblées plénières et aux réunions de commissions, ses indemnités ont été réduites de 5.000 euros. Il percevait ainsi 24.000 euros brut. Le neurologue bénéficiait également d’une indemnitaire parlementaire de 7.230 euros brut par mois.

Selon l’entourage du ministre, contacté par Capital, ses absences dans sa région ont été liées à “l’accélération” de son emploi du temps à l’automne 2019, même s’il serait resté “très attentif” au fonctionnement de la région depuis la capitale. D’abord rapporteur du PLFSS 2020 (projet de loi de financement de la Sécurité sociale), il a ensuite été nommé au ministère de la Santé après la démission d’Agnès Buzyn en pleine épidémie de coronavirus. A la fin du mois de mai dernier, Olivier Véran n’aurait ainsi perçu qu’un peu plus de 6.000 euros brut (la moitié du taux plein). Au ministère, ce dernier perçoit environ 10.000 euros brut par mois. Selon son entourage, le ministre n’envisage toutefois pas de mettre un terme à son mandat de conseiller régional.   [avec Capital]

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