Une enquête a été ouverte en Italie après qu'un homme de 62 ans s'est rendu en Suisse pour avoir recours au suicide assisté.
Quelques jours avant son départ, cet ingénieur âgé de 62 ans, avait adressé une lettre aux services sociaux de sa commune expliquant son intention de mettre fin à ses jours en raison d'une profonde dépression. C'est au retour de sa dépouille, la semaine dernière, accompagnée d'un certificat de décès mentionnant des causes "non naturelles" que le parquet de Côme a décidé d'ouvrir une enquête. Le juge, qui a ordonné une autopsie, devra aussi auditionner des témoins dont un ami de l'ingénieur qui l'aurait conduit à la frontière italo-suisse, d'où l'homme a pris un train pour Zurich. Selon la presse italienne, l'homme n'était atteint d'aucune pathologie au stade terminal, ni d'aucun handicap majeur. L'aide au suicide sans but lucratif est tolérée en Suisse, mais à certaines conditions. Dans le cadre d'un suicide assisté, la personne ingère elle-même une dose létale de médicaments, prescrite par un médecin. Le sujet est sensible et politisé en Italie, pays à forte tradition catholique où l'euthanasie et le suicide assisté sont interdits. Au moins 150 Italiens auraient choisi en 2016 d'aller mourir en Suisse. [Avec AFP et Lefigaro.fr]
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