Le matin du 13 juillet, un homme d'une quarantaine d'années, vraisemblablement toxicomane, a été découvert sans vie rue Ambroise-Paré, dans le Xe arrondissement de Paris, à quelques mètres de l'hôpital Lariboisière (Assistance publique - Hôpitaux de Paris). La veille, des passants avaient pourtant appelé la police.
"Le mercredi 12 juillet, en début d’après-midi, nombre d’entre nous ont vu cet homme, visiblement très mal en point, et ont cherché à l’aider, raconte un habitant de la rue au Parisien. Ses bras portaient des traces de piqûres qui laissaient penser qu’il s’agissait bien d’un consommateur de drogue par injection. En fin d’après-midi, son état a empiré : il était allongé. Une personne, émue, a crié : Il va mourir!" Les passants auraient alors multiplié les appels au 17, le numéro de la police, puis tenté de joindre par téléphone l'association Gaïa, qui gère la salle de shoot situé dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière. En vain. "Il est resté là toute la nuit, et le lendemain matin seulement, c’est un homme mort qu’ont trouvé la police et le Samu. Son corps n’a été enlevé du trottoir qu’à midi. C’est ignoble. Indigne", déplore ce témoin. L'association Gaïa, de son côté, affirme qu’une équipe de maraude s’est rendue au chevet de l'homme, "inconnu" de leur structure, qui "semblait alcoolisée". "Mais cet homme ne souhaitait pas se rendre aux urgences et son état, à ce moment-là, ne nécessitait pas une évacuation immédiate, assure un responsable. Mais, de toute façon, nous ne pouvons pas nous substituer aux services de secours : notre rôle est d’aller à la rencontre des usagers, de les orienter vers la salle, qui d’ailleurs, a permis d’éviter plusieurs décès par overdose depuis son ouverture." [avec LeParisien.fr]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus