L'Agence de la biomédecine a publié lundi les chiffres préliminaires de l'activité de greffes d'organes en France en 2016. L'objectif de 5700 greffes fixé par le plan 2012-2012 a été dépassé.
En cinq ans, le nombre de greffes d'organes a augmenté de 17%, pour atteindre 5891 en 2016, rapporte l'Agence de biomédecine, qui se félicite de ces "bons résultats" dans un communiqué. Il s'agit majoritairement de greffes rénales (3615) et de greffes hépatiques (1322). Viennent ensuite les greffes cardiaques (377), les greffes pulmonaires (371) et les greffes pancréatiques (90). A noter également 13 greffes cardio-pulmonaires et 3 greffes intestinales. Le nombre de greffes à partir de donneur vivant a également progressé, passant de 366 en 2012 à 591 en 2016 (576 greffes rénales, 5 greffes hépatiques). Près de 16% des greffes de rein sont réalisées à partir de donneurs vivants. L'activité de greffe à partir de donneurs décédés dans le cadre d'une limitation ou d'un arrêt des traitements, qui se pratique dans 10 hôpitaux depuis 2014, a permis de réaliser 114 greffes en 2016. La majorité des prélèvements restent effectués sur des personnes en état de mort encéphalique. En 2016, 1770 donneurs, âgés en moyenne de 56.1 ans, ont été recensés (1769 en 2015). Le taux d'opposition au prélèvement reste stable, à 33.7%. Depuis le 1er janvier 2017, le consentement présumé des donneurs est renforcé, tandis que l'inscription sur le registre national des refus est facilitée. L'année dernière, 22 617 patients ont été en attente d'un organe.
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