Prévention bronchiolite : devant le succès de la campagne, priorité donnée aux maternités
Le taux d’adhésion est en effet estimé à plus de 60%, a rapporté le ministère de la Santé et de la Prévention dans un communiqué publié le 26 septembre. Ce qui est le double du taux sur lequel il s’était basé pour effectuer la commande des 200 000 doses à Sanofi.
Ce taux est très important, bien au-delà des 5 à 10% généralement retrouvés avec les traitements préventifs non obligatoires. Et il atteint même parfois 80% dans certains établissements, "ce qui constitue une excellente nouvelle", confirme le ministère.
En conséquence, le ministère a décidé "dans un souci de bonne gestion des stocks disponibles", de réserver les doses de nirsévimab 50mg aux maternités (pour les nourrissons de moins de 5kg). Il s’agit, en effet, de la population la plus à risque de faire des formes graves de bronchiolite. Le ministère rappelle également qu’il existe une alternative par le palivizumab, pour certains nourrissons à haut-risque.
Concernant le nirsévimab 100 mg, les pharmacies peuvent quant à elles continuer à passer normalement leurs commandes. Pour une meilleure gestion des doses, le ministère de la Santé insiste toutefois auprès des pharmaciens sur le fait que "ces commandes doivent se faire sur la base de prescriptions médicales et sont limitées à 5 doses par commande".
"Le début de cette campagne d’immunisation est un vrai succès, et nous devons tous nous en féliciter : parents, personnels soignants, pharmaciens, pouvoirs publics. C’est le résultat d’une coordination collective et une avancée majeure pour la santé des nourrissons. L’adhésion à ce traitement préventif démontre que la prévention et la politique de soin sont intimement liées", a déclaré Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention.
Enfin, le ministère rappelle l’importance des autres gestes de prévention (éviter les lieux publics confinés, lavage des mains, aération du logement, masque en cas de symptômes, etc.)
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