Les derniers chiffres semblent plutôt encourageants avec, en 2020, 80% des personnes interrogées se déclarant favorables à la vaccination en général, ce qui est en augmentation par rapport aux années précédentes (73,9% en 2019), et plus d’un tiers des Français se disent "très favorables", "ce qui n’avait jamais été observé depuis le début des années 2000", souligne le communiqué.
Les couvertures vaccinales (CV) s’améliorent, notamment chez les nourrissons, suite à l’extension de l’obligation vaccinale survenue il y a 3 ans. Ainsi, la CV du vaccin hexavalent 3 doses (DTP, Coqueluche, Haemophilus influenzae b (Hib) et Hépatite B) a augmenté de 6,4 points. Elle atteint désormais 90,5% chez les enfants de 21 mois et nés au premier trimestre 2019 (contre 84,1% chez les enfants, au même âge, nés au premier trimestre 2017).
La CV du vaccin contre le pneumocoque est aussi en hausse, de 1,7 point : 91%, contre 89,3%.
Des progrès importants ont aussi été observés concernant la vaccination contre le méningocoque C. Ainsi, le taux pour la 1ère dose du vaccin a augmenté de 12,2 points chez les enfants de 8 mois. Il est de 88% chez les nourrissons nés au premier trimestre 2020, contre 75,8% chez ceux nés en 2018. La CV de la 2ème dose est aussi en hausse de 9,2 points (90, 2% contre 81%).
Cette évolution favorable est présente même chez les enfants et adolescents nés avant l’entrée en application de la loi. En particulier, la 1ère dose du vaccin HPV est en hausse de 5,7 points : la CV est de 40,7% chez les jeunes filles de 15 ans nées en 2005 (contre 34,9% chez celles du même âge nées en 2004). Le rattrapage contre méningocoque C progresse aussi dans toutes les tranches d’âge au-delà de 2 ans.
Les autorités sanitaires soulignent enfin l’augmentation de la formation des professionnels de santé à la promotion de la vaccination. "Toutes professions libérales confondues, les inscriptions aux actions de promotion de la vaccination ont augmenté de 54,8% au premier trimestre 2021 par rapport à la même période en 2020."
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Michel Lemariey-Barraud
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La vraie question est de savoir si on veut assurer correctement les usagers, ou asservir durablement les médecins. La CNAM, organi... Lire plus