Ces lipides ont été impliqués dans tout une série de processus cellulaires en relation avec le métabolisme, la croissance et la survie, qui contribuent au diabète, à la stéatose hépatique et aux pathologies cardiaques. Grâce à un ciblage génétique de souris, une équipe américaine a produit une délétion de la dihydrocéramide désaturase 1 (DES1), l’enzyme qui normalement insère une double lésion conservée dans le squelette des céramides et d’autres sphingolipides prédominants. Chez les souris, l’ablation de DES1 de l’animal entier ou la délétion tissu spécifique au niveau du foie et/ou au niveau du tissu adipeux corrige la stéatose hépatique et l’insulinorésistance induites par un déficit en leptine ou un régime obésogène. Des études mécanistiques ont montré que l’action des céramides qui favorisaient le captage des lipides, leur stockage et altéraient l’utilisation du glucose, ne pouvait être reproduite par les céramides dépourvues de la double lésion critique. Ces études suggèrent donc que l’inhibition de l’enzyme dihydrocéramide désaturase 1 pourrait constituer un bon moyen de traiter la stéatose hépatique et les désordres métaboliques.
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