Près de 6 étudiants sur 10 (58%) présenteraient des troubles du sommeil, si l’on en croit une enquête de la Smerep réalisée par Opinion Way et dévoilée en amont de la Journée mondiale du sommeil, qui se tiendra le 18 mars prochain.
Plus précisément, 39% des sujets interrogés déclarent des difficultés à l’endormissement, 22% des réveils nocturnes, et 19% des insomnies, et 14% des réveils précoces. Pour 6 étudiants sur 10, ces troubles seraient liés à leurs études. Un chiffre qui atteint même 70% chez les étudiants franciliens. Chez les lycéens, les troubles du sommeil sont aussi fréquents. Ils concernent un jeune sur 2. 36% souffrent de difficultés d’endormissement. Les raisons invoquées sont similaires à celles des étudiants, 34% des lycéennes se disant stressées par les études. L’enquête montre par ailleurs que, contrairement à une idée reçue, les jeunes dorment mal. Ainsi, 2 étudiants sur 10 dorment moins de 6 heures par nuit en moyenne, et 70% entre 6 et 8 heures. Et ce sont même 30% des lycéens qui dorment moins de 6 heures. Ce phénomène sont importantes puisque 62% des étudiants français se disent débordés par le quotidien, ce qui est aussi le cas de 63% des lycéens qui ont le sentiment "de ne plus y arriver". Les explications résident, selon les jeunes, en la difficulté des études, la fatigue (liée possiblement à un travail pour payer les études, le manque de soutien de l’entourage. Cette situation a des conséquences majeures et peut entrainer des comportements à risque comme la prise de médicaments. Ainsi, 9% des étudiants avouent prendre des antidépresseurs, anxiolytiques ou médicaments contre le stress, ainsi que 5% des lycéens.
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