Ce traitement injectable est en effet, selon la HAS, le traitement de première intention pour la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès. Or sa délivrance en ville était jusqu’à présent compliquée, et donc non effectuée en pratique.
« Sa dispensation en ville permettra aux professionnels de santé de répondre à la demande des patients et de leurs familles de pouvoir choisir de finir leurs jours à domicile » indique ministère. Pour que cette mesure soit effective, la prochaine étape est une modification de l’AMM du midazolam par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm). Le ministère insiste, comme la HAS, sur la nécessité d’un parcours sécurisé basé sur la collégialité de la démarche avec, en particulier, l’obligation pour le prescripteur de passer convention avec une équipe mobile ou un service hospitalier de soins palliatifs assurant l’accompagnement et le suivi des patients.
Agnès Buzyn a aussi annoncé la publication dans les jours à venir du rapport d’évaluation du plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie réalisé par l’Inspection générale des affaires sociale (IGAS). Un nouveau plan est en cours de finalisation et devrait être mis sur les rails « avant la fin du 1er semestre » 2020.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus