La France, pays de l'UE où le reste à charge des patients est le plus faible

22/09/2017 Par Sandy Bonin
Patients

La part du reste à charge des patients est en baisse en 2016, alors que le montant des dépenses de santé a augmenté de 2,3% sur un an, note la Drees, qui relève que la France est le pays où le reste à charge des ménages est le plus limité.

Plus de 198 milliards d'euros, c'est le montant des dépenses de soins enregistrées en France en 2016, soit une hausse de 2,3% sur un an d'après les comptes de la santé publiés mercredi par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques). Les comptes nationaux de la santé évaluent l'ensemble des dépenses du secteur et en particulier la consommation de biens et services médicaux* (CSBM), qui en représente les trois quarts. Évaluée à 198,5 milliards d'euros en 2016, soit environ 2.975 euros par habitant, la CSBM a augmenté à un rythme plus soutenu qu'en 2015, année marquée par un ralentissement (+1,5% par rapport à 2014). Cette croissance s'explique notamment, hors hôpital, par le dynamisme des soins de kinés, infirmiers et autres auxiliaires médicaux et la survenue de deux épisodes d'infections grippales en 2016 (contre un seul habituellement). Au total, la Sécurité sociale a pris en charge 77% de la CSBM (0,1 point de plus par rapport à 2015), soit 152,8 milliards d'euros, les mutuelles et autres complémentaires santé en ayant financé autour de 13%. La part restant à la charge des patients a elle diminué pour la cinquième année consécutive, de 0,05 point, pour s'établir à 8,3%, contre 9,2% en 2011. Une tendance qui s'explique essentiellement par le vieillissement de la population et la hausse des dépenses prises en charge à 100% par la Sécurité sociale dans le cadre des maladies chroniques. En 2015, dans les quinze pays originels de l'UE, le reste à charge des ménages s'établissait en moyenne à 15% de la dépense courante de santé au sens international. En France, il en représentait 7%. * Cette CSBM comprend les soins hospitaliers, les soins chez les médecins, dentistes ou laboratoires d'analyses mais aussi les transports de malades, les médicaments et autres frais. En sont exclues les dépenses de soins de longue durée pour les personnes âgées (en maison de retraite, par exemple) et personnes handicapées. [Avec AFP]

Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?

M A G

M A G

Non

Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus

0 commentaire
8 débatteurs en ligne8 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête
Soirées d'intégration en médecine : le bizutage a-t-il vraiment disparu ?
02/10/2024
2
Concours pluripro
Maisons de santé
Objectif 4000 maisons de santé : les enjeux des prochaines négociations conventionnelles
07/11/2024
2
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
5
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2