Négociation conventionnelle : les pharmaciens signent un début d'accord
Finalement, ils signeront et continueront à discuter. Les pharmaciens, en discussion avec l'Assurance maladie pour leur convention, ont fait savoir qu'ils signeraient le protocole d'accord et se donnent encore trois mois pour parler diversification de la rémunération.
Faute d'accord trouvé mercredi avec l'Assurance maladie, les pharmaciens avaient le choix entre signer le protocole d'accord ou dénoncer la convention. "Ils ont fini par signer. En signant, on ne jette pas tout le travail à la poubelle et on dit qu'il reste des points à améliorer", a déclaré lors d'une conférence de presse Gilles Bonnefond, secrétaire général de l'Uspo, qui s'est prononcé à l'unanimité en faveur du protocole. Pour sa part, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Gaertner, s'en était remis à la décision par vote électronique des adhérents. La majorité s'est également prononcée pour la signature. "On est à la limite de l'acceptable. Trois mois de plus, c'est l'opportunité d'accélérer les choses", a-t-il commenté. Dispenser un médicament spécifique (médicament à surveillance particulière, anxiolytiques, contraception d'urgence), exécuter une ordonnance pour un jeune enfant ou un patient âgé, faire des "bilans de médication" sont par exemple des pistes de rémunérations, selon le protocole dont l'AFP a obtenu copie. Les discussions, débutées en février, devraient donc se poursuivre dans les mois à venir. Pour Gilles Bonnefond, ce protocole qui court jusqu'à fin juillet permettra de "montrer au prochain gouvernement qu'il y a un dossier urgent sur le feu, la pharmacie". [Avec AFP et Lefigaro.fr]
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